L’Agence nationale du développement des investissements (ANDI) vient de rendre public le bilan des déclarations d’investissement de l’année 2017, mis à jour en ce mois de juin. Ce bilant indique que le nombre de projets déclarés en 2017 est de 5057, pour un montant de 1905 milliards de dinars et la création de 167 618 postes d’emplois. Les projets en partenariat avec des étrangers sont au nombre de 116, pour un montant de 272 milliards de dinars et création de 14 525 emplois.
Quant au nombre de projets investissements locaux, il a atteint 4941, pour un montant de 1634 milliards de DA et 153093 postes d’emploi créés.
L’ANDI tient à préciser que toute opération d’acquisition d’actifs destinée à réunir les immobilisations durables en vue de l’exercice d’une activité économique productive, qu’il s’agisse d’acquisitions entrant dans le cadre d’une création d’activités nouvelles, d’extension de capacités de production, de délocalisations, de réhabilitation et de Reprises d’activités, notamment dans le cadre d’une privatisation partielle ou totale.
Le dispositif couvre tous les investissements réalisés dans les activités économiques de production de biens et de services, à l’exception des activités concernant les activités qui, en vertu des législations particulières, se situent en dehors du champ d’application de la présente ordonnance, les activités qui obéissent à un régime d’avantages qui leur est spécifique, les activités qui ne peuvent, en vertu d’une mesure législative, bénéficier de privilèges fiscaux. Les activités expressément réservées à des personnes morales expressément désignées par la législation en vigueur et les activités ne nécessitant pas le soutien de l’Etat.
Il est entendu par projet d’investissement en partenariat, tout projet d’investissement dont une partie ou la totalité des financements proviennent soit de l’étranger et/ou des réinvestissements des entreprises de droit algérien existantes à capitaux étrangers dans le cadre de leurs projets d’extension de capacités de production dans la même activité et la même localisation.
Ces investissements peuvent être constitués en totalité par des capitaux étrangers (sociétés créées avant l’avènement de la loi des finances complémentaire pour 2009 ou en partenariat avec des investisseurs nationaux résidents tels que stipulé par la LFC 2009 c’est à dire 51% algériens et 49 % étrangers.