Le syndicat national des magistrats (SNM), a réagi aux informations relayées ces derniers jours par certains medias, concernant l’implication de juges dans l’affaire des 701 kg de cocaïne saisies au port d’Oran.
« Les informations sur une pseudo-implication de magistrats dans l’affaire des 701 kg de cocaïne, sont infondées et ont pour objectif d’attenter au corps des magistrats », a affirmé le SNM dans un communiqué diffusé ce dimanche 24 juin via l’agence officielle APS.
Selon le syndicat, ces informations visent à « faire dévier l’enquête dans une tentative orchestrée pour attenter à la crédibilité de la justice et à ses institutions conduites par des cadres intègres et compétents et qui ont su assumer, tout au long de leur carrière, leurs responsabilités dans l’application de la loi et veillé à la protection du citoyen et du pays », ajoute la même source.
Qualifiant ces informations « d’allégations » contre des magistrats désignés nommément dans l’affaire de trafic de cocaïne, dont l’enquête est « au tout début », le syndicat souligne qu’il va « user de toutes les voies et moyens légaux contre ces agissements ».
Il accuse les medias qui ont rapporté ces informations de diffamation. « Ces informations ont été relayées sans s’assurer de leur exactitude et leur source, sont de nature diffamatoire, dont l’objectif est de porter atteinte à l’image des magistrats », d’autant qu’elles « ont terni l’image du secteur de la justice en Algérie devant l’opinion publique nationale et internationale, mais demeurent toutefois des actes incriminés par la loi et le code pénal », a fait savoir le SNM.
Le syndicat appelle les différents médias à « faire montre de professionnalisme, de responsabilité et de respect de l’image et de la crédibilité des institutions et des cadres de l’Etat algérien notamment le secteur de la justice en sa qualité particulière qu’est le respect des procédures judiciaires à leur tête le secret de l’enquête » et à « contribuer à moraliser et promouvoir le journalisme à travers les enquêtes, la vérification des informations à l’abri de toute diffamation ou injure contre les personnes », conclut le communiqué..