Bouira : Les prix des fruits et légumes toujours en hausse

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Rein n’a pu freiner cette hausse continuelle et tenace des prix observée dans les légumes frais et fruits, même pas la fête religieuse censée ramener l’indulgence dans le cœur des commerçants. Tout un long mois de carême, les citoyens ont subi le diktat de la cherté des prix des fruits et légumes et ça continue même après les fêtes de l’Aïd El Fitr. Pareillement pour la pomme de terre qui est marchandée à 65 DA/kg, ce produit indispensable dans la nourriture des catégories sociales les plus démunies n’a pas échappé à cette frénésie des prix que tout le monde croyait qu’après le ramadan, une baisse sensible se manifesterait. Au contraire, la hausse touche pratiquement tous les légumes essentiels, c’est-à-dire la courgette qui est cédée à 140 DA / Kg, la carotte 100 DA, même prix pour le navet, le haricot vert 260 DA, la salade 120 DA, piment 120 DA, poivron 130 DA, l’aubergine 150 DA, l’oignon 65 DA, chou-vert 100 DA, betterave 80 DA, fèves 100 DA, fenouil 80 DA, poireau 100 DA, ail 280 DA, et citron 260 DA. Il ne reste pour le citoyen à faible revenu que les épinards qui sont au moins cédé à un prix raisonnable de 40 DA/kg, et de la sorte, il pourra se permettre de consommer un plat fait d’épinards et d’œufs à moindres frais. Même les coûts des légumes secs n’ont pas connu de baisse, et lui sont inabordables, notamment pour les différentes variétés des haricots qui se vendent entre 180 et 250 DA/Kg, les lentilles 200 DA, pois cassés 220 DA, et petits pois 200 DA. S’agissant des fruits, c’est la même remarque, avec leurs prix assez élevés. Les pommes affichent 240 DA/kg, la banane 320 DA, la fraise 150 DA, le melon 160 DA/kg, la pastèque 80 DA, la pêche de bonne qualité est cédée à 260 DA le kg, les nèfles 150 DA, et l’abricot 160 DA. Il en est de même pour les viandes blanches, qui subitement ont caracolés de manière déraisonnée. Le poulet est vendu à 400 DA/kg tandis qu’il était marchandé à 300 DA depuis peu. Les raisons invoquées pour expliquer cette furie de la hausse dans les prix, veulent nous font croire que les intermédiaires dictent leur loi, et seraient à l’origine  de ces hausses subites des prix de fruits et légumes. Mais au fond, selon des spécialistes, « la faille réside dans la non maîtrise de la régulation du marché, et le l’inefficacité observée dans le contrôle des réseaux de distribution afin de stopper cette inflation galopante » Et que, pour lutter contre, « Il faudra réguler le marché qui n’est malheureusement pas maitrisé par les secteurs concernés. » préconisent d’autres experts. Donc, à la fin, il y a de quoi s’interroger sur la capacité des secteurs compétents à réduire cette flambée des prix qui commence à effrayer vraiment les ménages. A ce stade ou s’empirent les choses, faut-il encore s’en tenir qu’aux produits de large consommation tels que le lait et le pain qui sont soutenus par l’Etat, pour survivre ?  A défaut de garantir la stabilité des prix des fruits et légumes par les secteurs auxquels revient cette mission.

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