Le patron d’alliance Assurance dénonce les pratiques « discriminatoires scandaleuses » de la BEA

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Le PDG d’Alliance Assurances Hassen Khelifati a accusé la BEA de faire du favoritisme. Il a indiqué, hier, lors de son passage sur la chaine de télévision privé El Bilad, que sa compagnie fait l’objet l’objet d’exclusion du marché des assurances au profit des assureurs publics.

Il accuse la Banque Extérieur D’Algérie BEA, d’être à l’origine de ces pratiques « récurrentes », « scandaleuses, inacceptables et discriminatoires », visant à privilégier le secteur public.

Il s’agit en effet, selon M.Klifati, d’une « directive de la banque publique BEA », qui exige des entreprises de s’assurer auprès des compagnies publiques, y compris la compagnie AXA Algérie, pour pouvoir bénéficier d’un crédit bancaire dont le montant est supérieur à 500 millions de dinars », a t-il expliqué,  avant d’ajouter que cette directive date pourtant de 2012 ».

La semaine dernière Alliance Assurance a été « exclue et éliminée d’office », dénonce M. Khlifati, pour des motifs qu’il juge « fallacieux ». Il en veut pour preuve le fait que : «  On a dit à nos propre clients que s’ils voulaient que la BEA vous accorde de nouveaux crédit , il ne faudrait pas renouveler votre assurance chez votre assureur historique », a t-il révélé.

Selon lui, « Il n’existe aucun critère technique de réassurance ou de capacité managériale sur lesquels la BEA peut s’appuyer pour justifier cette exclusion dont sont victimes les assureurs privés », note M.Khelifati.

Le patron d’Alliance assurance, estime que cette discrimination vise à « maintenir le monopole » des sociétés publiques et à entraver le développement des entreprises privées.

Il appelle à cesser ces pratiques « anticonstitutionnelles », qui polluent le marché et nuisent à l’économie du pays.

M. Klifati, compte saisir les autorités concernées notamment le PDG de la BEA, dans les prochains jours, à travers une action commune avec les autres assureurs privés pour soulever ces problèmes.

Khelifati dit ne pas vouloir saisir le Conseil de la concurrence, car il est «  convaincu » que  l’instance est « incapable d’appliquer la loi », at-il conclut

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