L’observatoire des filières avicoles algériennes (OFAA) prévoit une stabilité des prix du poulet durant le reste du deuxième trimestre 2018. Néanmoins, les prix on connu une fluctuation durant le mois de mai, les prix du poulet « vidé » ont oscillé entre 300 et 320 DA le kg en moyenne, un peu plus chère au niveau des régions de l’Ouest. Les prix du poulet vif (sortie poulailler) varieront en moyenne entre 175 et 195 DA le kg en fin mai, selon la note de conjoncture de l’observatoire.
Par ailleurs et concernant le 1er trimestre 2018, la même note indique une légère tendance à la hausse des prix du poulet de chair aux différents stades, de la production au détail. Une hausse des prix due à une baisse de l’offre au niveau des élevages. La tendance enregistrée au niveau des prix à la production s’est répercuté sur les prix du poulet de chair sortie abattoirs/ tueries. L’observatoire a enregistré ainsi entre le mois de janvier et mars 2018 de légères hausses des prix de l’ordre de 2 % et 1 % respectivement pour le poulet.
Par contre pour les œufs de consommation, le constat est différent, il a été enregistré une baisse des prix durant le premier trimestre, due à une hausse de la production des œufs au niveau des élevages dont un grand nombre de bande de poules pondeuses ont été mises en place au début de l’année encours (pic de production). Quant aux intrants alimentaires et biologiques, l’observatoire a relevé une fluctuation des prix des matières premiers sur les marchés boursiers ce qui a influer sur la hausse des prix des aliments avicoles. Concernant les intrants biologiques, les prix du poussin « chair » ont enregistrés une légère hausse de 10 à 15 %, tandis que la poulette démarrée, les prix ont chutés ces dernières semaines par mévente.
« La légère hausse des prix des aliments et du poussin d’1 jour « chair » n’a pas découragé les éleveurs à poursuivre leurs activités de l’élevage, en mettant en place des bandes de poulets en prévision du mois de Ramadan. La cherté des prix des viandes rouges et les produits de la mer, a aussi encourager les éleveurs à mettre en place car les prix des viandes blanches restent accessibles aux consommateurs surtout durant la période du Ramadan ou la demande est importante sur les viandes en général », lit-on dans la note.
Pour les œufs de consommation, de nouvelles bandes de poules pondeuses ont été mises en place durant le mois de janvier / février 2018, en plein pic de production ( Mars / Avril 2018). Il a été enregistré une disponibilité importante d’œufs de consommation sur les marchés de différents calibres. Une situation qui va se répercuter sur les prix de vente qui connaitront des baisses sensibles durant le deuxième trimestre 2018 (la loi de l’offre et la demande).
Au niveau de la commercialisation, les prix du poulet « vidé » enregistrent actuellement une certaine stabilité par rapport au mois de mars 2018, une situation qui va se maintenir les prochaines semaines avec une disponibilité accrue du poulet sur les marchés. Des prix vif (sortie poulailler) qui varieront en moyenne selon les régions entre 175 et 195 DA le kg, et au niveau du détail « vidé » entre 300 et 320 DA le kilogramme.
Le même constat sera enregistré pour les œufs de consommation, l’observatoire prévoit une stabilité des prix aux différents stades durant le deuxième trimestre. Des prix qui oscilleront entre 7,50 et 8,00 DA l’unité au niveau de la production (sorti poulailler), et au niveau des prix au détail entre 10,00 et 11,00 DA l’unité en moyenne et par contre une légère hausse des prix œufs, au niveau de la région Ouest par rapport aux régions Centre et Est
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