Bouira : La majorité des écoles ne disposent pas d’infrastructures sportives

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L’expert et enseignant en sport M Djaâfar Yefsah que nous avons rencontré lors d’un colloque international scientifique tenu sur le thème « Le Sport et l’enfant », nous a informé sur sa communication qui a porté sur « L’enfant et le sport ».

Il révélera sur ce sujet « L’enfant a essentiellement 4 espaces. Il a l’espace interne qui est familial, l’espace proche qui est le quartier, l’école, et le club sportif. Et vous savez fort bien que la loi algérienne annonce clairement le droit à la pratique sportive de l’enfant qui est de traduire ce principe en réunissant toutes les conditions de la mise en œuvre de ce droit.

« S’agissant de savoir si l’enfant algérien jouit de toutes les conditions que requiert la pratique sportive, l’expert qu’il est, répondra par « Non, parce que l’enfant ne bénéficie pas de tous les moyens nécessaires, et pire, il voit son espace se rétrécir. Prenez l’exemple des écoles, la majorité ne dispose pas d’infrastructures sportives et d’enseignants spécialisés, et cela malgré les efforts consentis çà et là. Ajoutons à cela, qu’auparavant l’enfant pratiquait l’exercice sportif au moins 2 heures par semaine, de nos jours ce sont juste 45 minutes. Pourtant le ministère de la jeunes et des sports entre 1997 et 2.000 a fourni avec les moyens du secteur, 2600 cadres du sport répartis à travers les établissements scolaires de différentes wilayas, afin d’assister les enseignants. Cette initiative a malheureusement cessé depuis »

M Yefsah abordera également le projet de la réalisation de 1.000 complexes sportifs de proximité (CSP), en notant que « Seulement 5.00 ont été accomplis, parce que malheureusement ce programme a eu des difficultés »

La professeure Sabah Ayache, directrice du laboratoire Famille Développement Prévention de la Délinquance et Criminalité à l’université Alger II qui est en même temps experte à l’UNICEF, dans sa communication « J’ai développé le sujet de «  La famille algérienne : Réalité et Défis » d’une analyse sociologique, c’est-à-dire en relation avec l’enfant et le sport. J’ai voulu démontrer et attirer l’attention qu’il y a encore des mentalités qui refusent encore le sport de leurs enfants en particulier concernant les filles. Il y a une ségrégation entre les 2 sexes, et en même temps on trouve des familles qui ont des préjugés pour le sport, comme quoi le sport est un obstacle pour la réussite scolaire de l’enfant. Donc il n’y a pas un exemple ou un repère pour l’enfant quand ses parents n’exercent pas le sport, d’où l’absence de motivation pour l’enfant. En tant que sociologue de la famille, je dois sensibiliser et encourager les familles à permettre à leurs enfants de pratiquer le sport »

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