La scène politique s’emballe : Assemblée constituante, mea-culpa et fuite en avant

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La secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, vient réitérer encore une fois son offre au président de la République d’une assemblée constituante souveraine pour 2019. Pour se faire bonne raison, la leader de ce parti donne comme argument solide, la situation interne et externe du pays qui va en s’aggravant, avec son corollaire, la crise économique et sociale, la déliquescence des institutions de l’État, et le terrorisme régional menaçant.

 Quant à M Moussa Touati le responsable du front national algérien (FNA) a quant à lui déclaré s’être lourdement trompé quand il a fait de l’attaque du « sommet de l’Etat » son cheval de bataille, prétextant ainsi que le vrai problème réside au niveau de la base et non dans les hautes sphères du pouvoir politique. Cela rappelle, une autre déclaration similaire d’un « chantre » de la démocratie, le DR Said Saadi, qui avait déclaré durant les années 1990, quand il était à la tète du RCD qu’il s’était trompé de société. Curieuse analyse. Mais bon, peut-être que la traversée du désert que M Touati avait enduré l’a beaucoup renseigné, à telle point qu’il en est réduit à faire son mea-culpa devant ses militants. Pour ce qui est du FFS, ce parti est beaucoup plus préoccupé par l’installation de la nouvelle instance présidentielle qu’il vient d’effectuer, pour nommer ou reconduire le premier secrétaire du parti, conformément aux statuts. Il est attendu également une refonte dans la composition du secrétariat national de ce parti. De la sorte, il ne s’est pas encore prononcé sur la situation actuelle et les enjeux y afférents, avant la mise en place de son programme politique et organique, en tout cas, avec les changements qu’il vient d’opérer. Mais selon l’opinion publique, ce parti est de plus en plus affaibli, avec la perte d’un bon nombre de ses valeureux militants. Le parti fait face à une vraie saignée. Pour ce qui est de Djamel Ould Abbes, le secrétaire général du parti du front de libération national (FLN) celui-ci vient de faire une déclaration pour le moins tranchante, et sonne le glas des redresseurs et autres comploteurs,  selon lui.

 « L’époque de la destitution des SG par la récolte des signatures est révolue » a-t-il asséné comme réponse lors d’un meeting qu’il a animé dans la wilaya de Djelfa. Toujours est-il que, le FLN restera cet appareil servant de béquille principale du système politique en place.

 La même rengaine servie avec quelques déplacements de chaises, en cas de complications imprévues qui mettrait en péril l’ordre.

 A propos des partis qui émargent dans la sphère du pouvoir, le ton a été donné par Amar Ghoul président du parti (TAJ) lorsqu’il annonça que « TAJ est le parti de l’État par mérite, c’est aussi le parti du peuple et une force de proposition constructive. » et ajouta que « Notre soutien et notre fidélité au président Abdelaziz Bouteflika sont constants, permanents et continus. » La messe est dite, et il en est de même pour les autres partis qui logent à la même enseigne.

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