Au quatrième trimestre 2017, l’activité commerciale de l’agroalimentaire a connu une baisse selon les grossistes enquêtés par l’ONS. La baisse a touché notamment ceux du commerce de la Droguerie, Quincaillerie, Appareils Electroménagers et Parfumerie (D.Q.A.E.M.P).
Par contre, l’activité commerciale s’est stabilisée, selon l’opinion des détaillants des combustibles et lubrifiants et des machines et matériel d’équipement.
Pour le premier trimestre 2018, et comparativement au précédent, les commerçants grossistes enquêtés ont prévu une stabilité de leur activité et des prix de vente. En revanche, les commerçants détaillants ont envisagé une hausse de l’activité et des prix de ventes.
Selon les résultats de l’enquête de l’ONS, près de 75% des grossistes enquêtés se plaignent de la lenteur des formalités d’acquisition de marchandises et plus de 33% se plaignent des délais d’approvisionnement qui sont longs et des sources d’approvisionnements éloignés. Près de 42% de grossistes et 25% de détaillants enquêtés déclarent avoir enregistré des ruptures de stocks de produits, les plus touchés sont ceux de l’agro-alimentaires, des D.Q.A.E.M.P et ceux de la matière première et demi produits. Aussi, près de 60% de grossistes et près de 71% des détaillants se sont approvisionnés auprès du secteur privé uniquement, essentiellement ceux de l’agro-alimentaire, des textiles et des machines et matériel d’équipement.
Par ailleurs, plus de 25% de grossistes et près de 22% de détaillants se sont approvisionnés auprès du secteur public et privé à la fois, particulièrement ceux de la matière première et demi produits et des D.Q.A.E.M.P. Les prix d’acquisition des produits sont jugés plus élevés selon plus de 41% de grossistes et près de 25% des détaillants. Les plus touchés sont ceux de l’agro-alimentaire, des combustibles et des lubrifiants, de la matière première et demi produits. En revanche, le reste des commerçants les juge plus stables.
La même enquête révèle que près de 87% de grossistes et près de 93% de détaillants enquêtés achètent leurs marchandises en première main. Le reste les achète en deuxième ou en troisième main, notamment ceux des textiles et de la matière première et demi produits.
Le taux de satisfaction des commandes en produits est supérieur à 50% par rapport aux besoins exprimés selon l’opinion de près de 60% de grossistes et de près de 75% des détaillants, notamment, ceux des combustibles et lubrifiants et des machines et matériels d’équipement. – la plupart des commerçants, grossistes et détaillants, enquêtés est satisfaite de la qualité et du conditionnement du produit. Selon l’opinion des commerçants (grossistes et détaillants) enquêtés, la demande en produits continue de baisser au quatrième trimestre 2017. Cette baisse concerne beaucoup plus les industries agro-alimentaires, les D.Q.A.E.M.P et les machines et matériel d’équipement.
La même source précise que les prix de vente sont jugés plus élevés par rapport au trimestre précédent selon l’opinion de plus de 29% des grossistes et de plus de 5% de détaillants, notamment ceux de l’agro-alimentaire, des combustibles et lubrifiants et de la matière première et demi produits. Le reste des commerçants les juge plus stables. Près de 86% des grossistes et plus de 80% des détaillants disposent de leurs propres moyens de transport et la majorité n’a pas rencontré des difficultés de transport durant ce trimestre. L’état de la trésorerie est jugé bon selon plus de 18% des grossistes et de plus de la moitié des détaillants, notamment ceux des machines et matériel d’équipement. Il reste moyen selon 67% des grossistes et plus de 10% des détaillants notamment ceux de la matière première et demi produits. Plus de 67% de grossistes et près de 61% de détaillants ont recouru à des crédits bancaires. Plus de 74% des premiers et plus de 93% des seconds n’ont pas eu des difficultés à les contracter.
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