La Ligue algérienne des Droits de l’Homme (LADDH) estime que les autorités algériennes devraient adopter la « politique de réciprocité » avec la France suite à la déclaration de son ambassadeur à Alger, Xavier Driencourt, lors de l’inauguration du nouveau centre de délivrance des visas dans la capitale, dans un communiqué rendu public ce mardi.
La LADDH relève les réactions « contradictoires » de la diplomatie algérienne qui déplore d’une part les propos de l’ambassadeur de France et d’autre part dépêche le ministre des Affaires étrangères, Abelkader Messahel, en visite officielle dans ce pays, le même jour, soit le 9 avril dernier.
La Ligue reprend les termes du porte-parole du ministère, Abdelaziz Benali Cherif dans son communiqué rendu public dans la presse nationale. M. Benali Cherif déplorait les propos « déplacés », « inappropriés » et « inacceptables » de la part de l’ambassadeur de France, reprend le communiqué de la LADDH.
Cette organisation non gouvernementale (ONG) rappelle les « écarts » commis par les autorités françaises, par le passé, à l’encontre de « ministres de la République algériens » et les « crimes » perpétrés contre des ressortissants algériens établis en France ayant fait 14 victimes en quatre mois. Dans ce sens, la LADDH appelle la communauté algérienne à prendre des précautions contre les atteintes « terroristes » de l’extrême droite en France.