L’Express-Dz : Le nouveau ministre Said Djellab a pris ces fonctions aujourd’hui à la tête du ministère du commerce. La passation de consigne entre lui et son prédécesseur Mohamed Benmaradi a eu lieu au siège du ministère. D’abord que pensez-vous de ce changement ?
MNasri : Tout d’abord je dirai que MDjellab est un technicien du Commerce extérieur. C’est un avantage pour la maitrise de ce secteur névralgique compte tenu de la conjoncture actuelle, laquelle espérons le, ne va pas durer dans le temps. Comment gérer d’une façon efficace et cohérente cette balance commerciale. En désignant Said Djellab ministre du Commerce, l’Etat a donc privilégié le développement du Commerce extérieur et c’est bien.
Pourquoi à votre avis ce changement ?
Il faut savoir que le ministère du commerce est un département extrêmement sensible. A mon avis, c’est la gestion du commerce extérieur qui a été mal maitrisée surtout avec l’interdiction d’importation de certains produits qui a engendré un blocage au niveau de la production nationale. Comme c’est le cas pour la boisson et la céramique. Donc cette gestion a été défaillante et mal appréciée.
Ne trouvez-vous pas que ces changements fréquents à la tête d’un département aussi important pourraient nuire à sa réputation et sa crédibilité, surtout aux yeux des opérateurs étrangers ?
C’est clair, le ministère a vu défiler quatre ministre en un laps de temps très réduit, ce n’est pas possible. Ça n’apporte pas un sentiment de confiance. Ces changements portent certainement un préjudice au développement du commerce en général et du commerce extérieur en particulier.
