Électroménagers : L’Algérie a exporté pour 57 millions de dollars en Afrique

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L’Algérie a exporté l’équivalent de 57 millions de dollars, en 2017, d’équipements électroménagers en Afrique. Elle a également exporté des volumes importants de ciment pour environ 100 millions de dollars. C’est ce qu’a révélé aujourd’hui  le président de l’Association nationale des exportateurs Algériens (ANEXAL), Ali Bey Nasri, lors de son passage à l’émission de la radio chaine 3.

Selon lui, les premiers signaux d’exportation vers les pays africains sont « très positifs » mais note-t-il, « c’est très peu » par rapport aux besoins exprimés.

D’un volume global de quelque 2.200 milliards de dollars, le marché Africain est susceptible, sous certaines conditions, d’offrir de larges opportunités aux exportations Algériennes, notamment après la récente adhésion de l’Algérie à la Zone Africaine de libre échange, selon MNasri.

Il estime par ailleurs que ce marché est à la portée des produits Algériens, pour peu, souligne-t-il, que soient déblayées les entraves pour y accéder.

Comme première condition, M. Ali Bey Naceri considère qu’il y a lieu de mieux connaitre les besoins de celui-ci, mais surtout, les typologies économiques des pays avec lesquels l’Algérie envisage de développer ses échanges.

Pour multiplier les opportunités d’échanges et renforcer la présence du produit algériens dans le marché africain, le président de l’ANEXAL considère, d’autre part, primordial d’établir des relations avec les marchés proches de l’Algérie, à l’exemple de l’Union économique de l’Ouest Africain et de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).


Lire aussi: Afrique, un marché naturel pour l’Algérie


Il suggère à cet effet de conclure avec les marchés potentiels des accords relatifs à l’adaptation des normes, la reconnaissance des laboratoires, celle de la propriété intellectuelle ou les protocoles de services. Pour lui, il n’est pas possible de prétendre conquérir des parts de marchés, sans la présence indispensable des banques Algériennes regroupées en consortium dans les pays ciblés. « C’est, la condition sine qua non pour développer nos  exportations », a-t-il déclaré à ce sujet.

Autre point évoqué, celui de la réglementation des changes, « devenue, selon lui, un frein au développement des exportations ». Il appelle à cet effet les services de la Banque d’Algérie, à se mettre au diapason des standards internationaux.

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