Rechargement du crédit de téléphonie mobile : Le chantage des revendeurs

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Pratiquée par les trois opérateurs de téléphonie mobile en Algérie (Mobilis, Ooredoo, Djezzy), la tendance du rechargement de crédits qui connaît un grand succès au regard des millions d’Algériens qui l’utilisent, risque d’être perturbée.

 En fait, certains revendeurs des puces agréés veulent augmenter le prélèvement effectué lors du rechargement des puces de 10 da à 30 da.

Une décision qui risque de soulever la colère des clients et même des trois opérateurs de téléphonie mobile.

 Pourtant ce mode de rechargement est un service gratuit, affirment les responsables de la communication des opérateurs. Le rechargement est gratuit dans tous les points de vente agréés, insistent-ils.

 Mais pour les nombreux clients, le gérant leur prélève 10 DA à chaque opération.

 Cette pratique est non réglementaire puisqu’ils reçoivent une commission avec l’opérateur, nous a-t-on affirmé.

 Donc contrairement aux pratiques courantes, les 10 DA exigés par certains revendeurs n’ont pas lieu d’être, puisque ces derniers bénéficient d’une commission qui couvre leurs frais.

Selon les professionnels, la direction du commerce a un rôle important à jouer dans ce cas-là et doit réagir pour éviter d’éventuels problèmes pour le client.

 Aussi, notons que l’association de la protection des consommateurs (APOCE) a réagi auparavant pour dénoncer les 10 Da prélevés lors du rechargement des puces.

 Notons également que depuis 2008 le client de la téléphonie mobile n’est plus conditionné par l’achat de cartes de recharge mais effectue des rechargements auprès des revendeurs agréés pour alimenter son compte. Elle s’appelle « flexy » pour Djezzy, « arsselli» pour Mobilis, et « storm » pour Nedjma.

Depuis les gérants des taxiphones ou autres points de ventes sont, sans cesse, sollicités pour effectuer des rechargements. Pour leur part, les trois opérateurs de téléphonie confirment que l’option du rechargement électronique est très demandée depuis auprès de leurs abonnés respectifs.

 En fait les cartes prépayées et le téléchargement électronique sont deux services qui cohabitent, mais l’avantage des téléchargements électroniques c’est qu’ils ciblent les petites bourses.

Avec ce service de recharge disponible instantanément partout, chez les taxiphones, chez les vendeurs et les réparateurs de portables, les clients peuvent recharger des unités à partir de 40 à 50 DA et les trois opérateurs de téléphonie mobile en Algérie ne cessent de développer ce service.

 Ils n’hésitent pas à multiplier les offres bonus sur le rechargement électronique et d’offrir de nouvelles promotions permettant jusqu’à doubler carrément le crédit de l’abonné sur un simple rechargement de son compte.

Ce succès que connaît cette forme de rechargement, risque donc d’être mis en cause si les revendeurs décident d’augmenter les frais de rechargement.

En fait les revendeurs, à défaut de textes de lois et de mécanismes de contrôle, exercent un véritable chantage aussi bien sur les opérateurs de téléphonie mobile que sur les citoyens.

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