Education: L’intersyndicale appelle la tutelle à un « vrai dialogue »

Date:

L’intersyndicale de l’éducation, qui a observé, les 20 et 21 février, une grève nationale, appelle encore une fois le ministère de l’éducation nationale à un « vrai dialogue », pour régler les problèmes du secteur et ce afin d’éviter «le pire ». C’est ce qu’a indiqué dans un communiqué, l’intersyndicale composée du syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (SNAPEST), de l’Union nationale des personnels de l’éducation et de la formation (UNPEF), du Syndicat autonome des travailleurs de l’éducation et de la formation (SATEF) du Conseil des lycées d’Alger (CLA) et du Syndicat national des travailleurs de l’éducation (SNTE). Un communiqué qui vient juste à la fin de la grève de deux jours, dont le taux de suivi a été évalué à 12% par la tutelle, alors que l’intersyndicale parle d’un taux de 80% sur le territoire national.

Selon le président de l’UNPEF, Sadek Dziri, la grève à laquelle ont appelé cinq syndicats autonomes, avait connu un « large suivi sur l’ensemble du territoire national ». Pour sa part, le secrétaire général du SATEF, Boualem Amoura fait état, d’un taux de suivi de « 80% ».

Dans son communiqué, l’intersyndicale tient à rappeler ses revendications. Il s’agit entre autres de la révision des dysfonctionnements contenus dans le Statut des travailleurs de l’Education, l’application du décret présidentiel 14-266 concernant les diplômes d’études universitaires appliquées (DEUA) et de Licence et la révision de l’arrêté ministériel relatif aux examens professionnels et la révision de la note éliminatoire dans la matière non essentielle. Les cinq syndicat revendiquent également la révision du régime indemnitaire et de la grille indiciaire des traitements des fonctionnaires en adéquation avec l’indice de vie, l’unification de la prime d’excellence dans les régions concernées (Sud et Haut plateaux) et l’actualisation de la prime de zone sur la base du nouveau salaire de base ».

Il s’agit également de « l’amélioration de la situation sociale des corps communs et des professionnels, l’abrogation de l’article 87 bis du code de travail et l’institution d’une prime incitative préservant leur dignité ».

Pour rappel, la ministre de l’Education nationale, Nouria Benghabrit avait tenu, dimanche soir au siège de son département, une réunion avec les représentants de ces syndicats en vue d’examiner la plateforme des revendications contenues dans le préavis de grève pour les 20 et 21 février en cours. Suite à cette réunion, les syndicats ont décidé de maintenir leur mouvement de protestation sous prétexte que la tutelle ne peut à elle seule satisfaire leurs revendications.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Share post:

Info en continu

Articles associés
Related

Chanegriha supervise l’exécution d’un exercice tactique avec munitions réelles en 3ème Région militaire

Le Général d'Armée Saïd Chanegriha, Chef d'Etat-major de l'Armée...

Réunion du Gouvernement : examen de projets de lois et présentation d’exposés relatifs à plusieurs secteurs

Le Premier ministre, M. Nadir Larbaoui, a présidé, mercredi...

Tassili Travail Aérien : 12 avions bombardiers en prévision de la campagne de lutte contre les incendies

La compagnie Tassili Travail Aérien a mobilisé une flottille...

Le Président Tebboune reçoit les lettres de créances de quatre nouveaux ambassadeurs

Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune a...