Au total 247 personnes ont été intoxiquées aux gaz brûlés s’échappant des appareils de chauffage et autres de cuissons, dans différentes régions du pays, selon le bilan de la Société Algérienne de Distribution de l’Electricité et du gaz (SADEG), sans citer la période, dans un communiqué rendu public ce mardi.
Parmi eux, 65 personnes ont trouvé la mort par asphyxie, ajoute-t-on de même source. Dans les wilayas de l’Est du pays, 32 personnes ont trouvé la mort asphyxiées par cette substance toxique qui a été à l’origine de 93 interventions au cours de l’exercice passé. Toutefois, 107 autres ont été sauvées par les services médicaux d’une mort certaine, suite à l’inhalation par le monoxyde de carbone.
« Le bilan risque de s’alourdir avec les nuits froides de l’hiver qui s’installe et le manque de vigilance dans l’utilisation des appareils de chauffage », craint le Société Algérienne de Distribution de l’Electricité et du gaz. Les services de cette dernière « sont plutôt alarmants quant à l’ampleur qu’a pris ce phénomène ces dernières jours, puisque les chiffres indiquant le nombre des victimes n’arrêtent pas d’augmenter », souligne-t-on de même source.
Et pour cause, « l’absence d’aération et la mauvaise installation des appareils fonctionnant au gaz sont pointées comme premier facteur conduisant à l’asphyxie », argumente la SADEG. Celle-ci avertie :« Le monoxyde de carbone est incolore, inodore et très toxique, ce qui rend sa détection difficile. Son émanation provient d’une combustion incomplète et est accentuée par une mauvaise aération ».
Sur ce point, « moult actions de sensibilisation, menées par les Directions locales de la Société Algérienne de Distribution, tentent d’attirer l’attention », note-t-on. Donc, « un simple geste de vigilance peut être donc salutaire pour toute une famille », prévient la SADEG.