La compagnie Italienne versera entre 150 et 200 millions de dollars de dommages et intérêts à la Sonatrach.
Cette information a été révélée ce mercredi par le PDG de Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour, à l’occasion d’une cérémonie de signature d’accord pour mettre un terme aux procédures d’arbitrage international qui durent depuis des années entre les deux géants pétroliers, notamment pour ce qui concerne le contrat pour la résiliation d’une usine de liquéfaction de gaz à Arzew (le train GNL3Z), le contrat de réalisation de trois trains de GPL, une unité de séparation d’huile (LDHP) ainsi que des installations de production de condensats à Hassi Messaoud.
En effet La compagnie Sonatrach et le Groupe italien d’ingénierie et d’exploration pétrolière Saipem ont signé au siège de Sonatrach, à Alger, un accord pour le règlement des dossiers en litige entre les deux parties.
Cet accord a été signé par le P-dg de Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour, et son homologue de Saipem, Stefano Cao.
Pour rappel, en décembre 2017, la Cour internationale d’arbitrage (CCI) avait ordonné au Groupe Saipem de verser 135 millions de dollars à Sonatrach suite à un litige datant de 2014 dans le cadre d’un contrat pour la construction en Algérie d’une usine d’extraction des liquides associés à Hassi Messaoud et de séparation d’huile (projet LPG) dont le contrat avait été conclu en novembre 2008.
A l’issue de la cérémonie de signature du document de règlement des dossiers en litige entre les deux parties, M. Ould Kaddour a déclaré que cet accord permet « d’enterrer les litiges entre les deux compagnies qui sont partenaires depuis plusieurs décennies ».
Pour sa part, le patron de Cao a affirmé que cet accord est « historique ».
La signature de l’accord va par ailleurs mettre un terme à un feuilleton politico-judiciaire qui a défrayé la chronique aussi bien en Algérie qu’en Italie.