« L’Algérie n’a exporté que pour 23000 dollars d’agrumes en 2017 »

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En matière des agrumes, l’Algérie n’a exporté que pour une valeur de 23000 dollars en 2017, soit en quantité, 10 tonnes d’orange, 6 tonnes de mandarines et 1 tonne de citron, selon le directeur général d’Agence nationale de promotion de commerce extérieur (ALGEX) qui s’est exprimé ainsi, lors de la journée d’information organisée ce jeudi au siège d’ALGEX sur « l’agrumiculture ; potentialités et perspectives d’exportation », en partenariat avec l’association professionnelle  agricole  des agrumiculture de la wilaya d’Alger (APAAWA). Les exportateurs sont des sociétés commerciales spécialisées dans le commerce international qui ont réalisé ces opérations à l’export, a-t-il ajouté ; au cours de son intervention inaugurale. Il n’a pas manqué de souligner que ce chiffre est en nette régression par rapport à celui de 2016 qui est de 43000 dollars. Faisant le parallélisme avec les exportations d’agrumes par les pays voisins, il souligne 36 millions pour le Maroc et 11,1 millions de dollars pour la Tunisie. Mais l’Algérie n’a rien importé, dit-il, comme agrumes durant l’année 2017, à la grande satisfaction des exploitants algériens.

Les échanges commerciaux affichent 16 milliards de dollars en 2017 que se partagent essentiellement l’Espagne qui exporte en première position pour une valeur de 3 milliards de dollars, la Chine pour 1, 3 milliard de dollars et l’Afrique du Sud pour un I milliard de dollars. Le directeur général d’Algex regrette que les excédents algériens de produits agrumes ne sont pas connus à ca jour ; ce qui ne permet pas de fournir plus de communications et de contacts vers le marché international en vue de garantir plus d’exportations. Or un exploitant de vergers d’oranges dans la région de la Mitidja (Sidi Moussa) rencontré en marge de l’exposition tenue dans le hall d’ALGEX affirme qu’il ignore totalement les mécanismes d’exportations et les mécanismes régissant les marché international. « Mais j’étais contacté récemment par quelqu’un qui désire exporter mes oranges vers Dubaï. Nous nous ne sommes pas entendus sur le prix » a-t-il ajouté, mettant en évidence l’interdiction des importations qui concurrencent les produits nationaux comme des oranges marocaines, précise-t-il. La question de savoir s’il connait le terme de calibrage des produits, il affirme par l’affirmative. En fait l’exportateur est un métier différent de celui du producteur. Finalement chacun son métier, les vaches seront mieux gardées pour rester dans contexte agricole.

Il y a lieu de noter que les objectifs de cet évènement sont essentiellement « une meilleure connaissance du potentiel à l’export de la filière des agrumes ; les perspectives de son organisation et son développement et faire rencontrer les agrumiculteurs et les sociétés de commerce international pour une meilleure collaboration à l’export », indiquent les organisateurs.

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