Bejaia vit au rythme de Yennayer 2968

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Yennayer de cette année a un gout un peu spécial pour les habitants de B’gayet, du Sahel à la vallée de la Soummam, car  pour la première fois de l’histoire de l’Algérie indépendante, le jour de l’an berbère ‘’Yennayer’’, correspondant au 12 janvier, sera chômé et payé, même si la fête coïncide cette année avec un jour férié.

En effet, si Yennayer a toujours été fêté par des actions militantes pour imposer sa reconnaissance.  Cette année avec sa consécration officielle comme fête nationale chômée et payée, sa célébration se présente désormais comme un évènement d’exception. Pour preuve, c’est plutôt une semaine culturelle qui a été concoctée pour célébrer cette journée hautement symbolique et significative histoire de se réconcilier avec notre propre histoire.

« Faire de Yennayer un symbole de réconciliation et de retrouvailles entre les Algériens… La célébration officielle de Yennayer symbolise l’attachement et la cohésion du peuple algérien avec son identité et ses origines » a déclaré, à l’express, Si el Hachemi Assad à Ghardaïa le samedi dernier lors du coup d’envoi de la célébration officielle de yennayer 2968.

Une célébration exceptionnelle cette année dans l’ex-capitale des hammadites qui touchera tous les secteurs et tous les domaines. La direction de la culture, à l’instar de celles de l’éducation et de la jeunesse et des sports, les collectivités locales et le mouvement associatif ont préparé un programme aussi riche que varié.

Le coup d’envoi des manifestations a été donné le dimanche dernier depuis l’esplanade de la maison de la culture Taous Amrouche de Bejaia. La manifestation s’étalera jusqu’au samedi 13 janvier avec des représentations folkloriques animés par les  troupes de la région kabyle, chaoui et mozabite. Un bouillon de culture, élaboré sur mesure étalé sur les quatre coins de la wilaya. Au menu, conférence-débat traitant du patrimoine berbère en général et kabyle en particulier, exposition d’habits et bijoux berbères, des ateliers de calligraphie tifinagh, des cours de tamazight, des recettes d’art culinaire, des galas de musique pour les « mélomanes… ». Bref, il y en aura pour tous les goûts…dans le secteur de l’éducation, des cours et des festivités sont au programme dont le but est d’inculquer l’esprit de l’identité nationale et de consolider la culture algérienne chez les élèves.

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