«La règle 51/49 régissant les investissements étrangers en Algérie, ne sera pas reconsidérée dans le projet de loi sur les hydrocarbures, en cours d’élaboration au niveau du ministère, particulièrement en ce qui concerne les champs et les grands projets à caractère de souveraineté nationale», a affirmé jeudi à Alger, le Ministre de l’Energie Mustapha Guitouni.
Répondant aux questions des membres de la Commission des finances et du budget de l’Assemblée populaire nationale (APN), lors d’une réunion consacrée à l’examen du projet de loi portant règlement budgétaire de 2015, présidée par Toufik Torech en présence du ministre des Relations avec le Parlement, Tahar Khaoua. M. Guitouni a assuré que «l’objectif de ce texte de loi était de lever les obstacles entravant l’investissement local et étranger et de capter davantage d’investisseurs et des capitaux dans ce domaine afin de garantir une production suffisante à la demande locale et à l’exportation».
Dans le même sillage, le Ministre a souligné que «l’investissement dans les grands champs demeurera soumis à la règle 51/49 mais des mesures incitatives seront offertes à d’autres niveaux pour attirer des partenaires».
Par ailleurs, interrogé par un membre de la Commission sur un éventuel investissement de Sonatrach dans des raffineries à l’étranger, Guitouni a indiqué que «rien ne s’oppose à cela si le projet est rentable pour l’économie nationale», ajoutant que «les projets de la Sonatrach à l’extérieur ne se limitent pas au raffinage du pétrole mais englobent l’exploration et la production», en faisant état de plusieurs projets du groupe, notamment en Irak, au Pérou et en Bolivie».