« Aucune décision n’a été prise jusqu’à présent sur le taux de la hausse des prix des transports », c’est ce que nous affirme le président de l’organisation nationale des transporteurs algériens (ONTA), Hocine Bouraba.
Notons que le président de l’Union nationale des transporteurs (Unat), Mohamed Belal, a déclaré dernièrement que la nouvelle grille des prix du transport déposée au bureau du ministre des Transports prévoit, une augmentation de 5 DA pour les lignes urbaines et une augmentation de 10% pour les lignes de longs trajets.
Il a été annoncé donc qu’à partir du 1er janvier 2018, les prix des transports, tous types confondus, vont connaitre une hausse substantielle, conséquence de l’augmentation prévue dans la loi de Finance 2018 du prix des carburants. Même le ministre des Transports, Abdelghani Zaalane, l’a confirmé en insistant sur le fait que cette augmentation va prendre en considération le pouvoir d’achat des Algériens. De leurs côté certains transporteurs privés, réclament une hausse de 50% au minimum.
Si des «compensations» ne leurs seront pas accordées, les transporteurs menacent d’augmenter unilatéralement les prix. Selon, Hocine Bouraba, les prix pratiqués aujourd’hui datent de 2011. Ils n’ont pas été revus même après les hausses des prix des carburants de 2016 et 2017. D’après lui, la situation est devenue «intenable» pour les transporteurs dont «beaucoup», environ 30% précise-t-il, ont dû déclarer faillite.
Le président de l’ONTA nous affirme également que son organisation attend la décision du ministère des transports dans ce sens et ce conformément à ce qu’il a été convenu lors de la réunion qui les a regroupé fin novembre dernier avec les responsables du secteur. « Nous avons donné un délai au ministère pour dégager les solutions possibles afin de fixer le taux de la hausse des prix des transports et de s’engager sur les charges qui pèsent sur les transporteurs privés », précise MBouraba.
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