Le procureur général de la cour de Bouira a requis ce dimanche soir, la peine capitale contre 5 accusés (T.B, K.S, A.H, A.D, et C.K) poursuivis pour les délits, d’associations de malfaiteurs, d’homicide volontaire avec préméditation, et de non dénonciation de crime. Selon l’arrêt de renvoi, les faits de cette affaire se sont passés à la date du 8 avril de l’année 2014, lorsque la victime L.K habitant le village de Saïd Abid à la sortie Ouest de Bouira, fut contactée par l’un de ses anciens comparses issus du milieu délinquant, lui prétendant une rencontre conviviale avec d’autres « potes » autour d’une beuverie et fumerie.
La victime ne voyant rien venir du guet-apens dans lequel elle allait être prise, sans douter du pire. Une fois bien éméchés, les malfaiteurs au nombre de 5 se sont mis contre la victime en la rouant de coups de manière cruelle. L’un le frappait avec des coups de pied, l’autre lui assenant des coups en différents endroits de son corps, d’autres se sont acharnés contre elle. Ils le déshabillèrent et le l’abandonnèrent gisant dans une mare de sang à cet endroit isolé de la ville.
Ce n’est qu’une heure après, que les éléments de la protection civile reçurent un coup de téléphone anonyme les informant de la présence d’un homme se trouvant dans un état critique au lieu indiqué. Une fois arrivée sur le lieu, la victime était réellement dans un état lamentable, car selon l’expertise médicale, elle portait une quinzaine de coups au niveau de différentes parties de son corps, dont la tête. Evacué aux urgences de l’hôpital Mohamed Boudiaf, le citoyen L.K sera transféré dans un centre hospitalo-universitaire de la wilaya de Tizi-Ouzou ou il décèdera 2 jours plus-tard, des suites de ses profondes blessures. Ainsi, les accusés principaux au nombre de 5 seront arrêtés par la suite. Les détails implacables de l’enquête judiciaire souligne en effet que la victime était prise dans un traquenard ou l’attendaient les accusés pour le rouer de coups qui lui furent mortels. Les plaidoiries vont s’étendre jusque tard dans la soirée, vu le nombre appréciable d’avocats pour la plaidoirie et l’ampleur de l’affaire. Les délibérations se poursuivront vraisemblablement jusqu’à tard dans la nuit.
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