L’ex-président catalan, Carles Puigdemont « a été arrêté aujourd’hui à 11H19 (09H19 GMT, ndlr) par la police autoroutière du Schleswig-Holstein« , a déclaré à l’AFP un porte-parole de la police. L’ex-président catalan quittait le Danemark à bord d’un véhicule, alors qu’il venait auparavant de Finlande, il souhaitait rejoindre la Belgique. Cette arrestation avait été annoncée plus tôt par la porte-parole du parti de M. Puigdemont.
Visé par un mandat d’arrêt européen, le leadeur indépendantiste s’était réfugié en Belgique à la fin d’octobre pour échapper aux poursuites de la justice espagnole.
Cette arrestation a été confirmée par la porte-parole du parti de Puigdemont, Anna Grabalosa. « Cela s’est passé au moment où il franchissait la frontière germano-danoise. Il a été bien traité et ses avocats sont là-bas. C’est tout ce que je peux dire« , a-t-elle déclaré.
Jaume Alonso-Cuevillas, l’avocat du meneur indépendantiste a confirmé sa détention par la police.
La Catalogne toujours sous tutelle
En Espagne, le pouvoir central continue son offensive judiciaire contre les indépendantistes catalans. Vendredi, Jordi Turull, qui était candidat à la Generalitat (l’exécutif catalan), a été incarcéré. De fait, les indépendantistes, qui possèdent la majorité au parlement catalan, n’ont pas pu procéder à son investiture.
S’ils n’y arrivent pas avant le 22 mai, de nouvelles élections seront automatiquement convoquées. Et tant qu’un président régional ne sera pas désigné, la Catalogne restera sous la tutelle de Madrid, qui a pris cette mesure après la déclaration d’indépendance mort-née du 27 octobre.