Une gouvernance rénovée et un dialogue productif, loin des actions autoritaires, pour apaiser les tensions

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L’Algérie contrairement aux discours pessimistes démobilisateurs, connaissant certes une situation difficile, avec les tensions géostratégiques au niveau de ses frontières posant la problématique de sa sécurité extérieure mais également la sécurité intérieure  du fait des tensions budgétaires et sociales. Nous devons  éviter tout discours  à la fois d’autosatisfaction  mais également de sinistrose source de démobilisation.  L’Algérie  a toutes les potentialités de devenir, sous   réserve d’un changement de cap de sa politique économique,  reposant essentiellement sur la rente  des hydrocarbures, un acteur déterminant  au niveau de la  région africaine  et méditerranéenne.  Elle  ne traverse pas une crise financière mais une crise de gouvernance, risquant, si l’on n’y prend pas garde, de se transformer en crise financière horizon 2020.

Les différents mouvements sociaux que connaît l’Algérie actuellement reflètent une dynamique sociale normale que connaissent maints pays.  Mais la solution dernière reste la mise en place d’intermédiations politiques, sociales et économiques crédibles, loin de ces organisations rentières incapables de mobiliser la société comme l’ont montré les  événements récents, collant à la nouvelle réalité sociale et  le dialogue productif privilégiant les intérêts supérieurs  de l’Algérie. Et ce  afin d’éviter un affrontement direct citoyens fores de sécurité dont le rôle principal est de protéger nos frontières à l’extérieur et à l’intérieur  la sécurité des  personnes et des biens publics et privés, une sécurité efficace devant impliquer les citoyens.

A ce titre je salue les directives en date du 27 février 2018  de son Excellence Mr le Président de la République, pour le cas des enseignants, d’ouvrir le dialogue productif sans démagogie,  entre le Ministère de l’éducation nationale  et les syndicats, les actions  autoritaires des deux cotés, étant l’ère du passé, afin d’éviter des tensions inutiles. Depuis plus de trois ans, il est maintenant  admis par les observateurs impartiaux  que la Ministre   n’a  entamé aucune    véritables réformes  de fond de l’éducation, étant toujours confronté à la grogne des enseignants. Beaucoup plus de promesses que de réalisations où  les tensions entre les  syndicats  et la Ministre ont  accéléré la dévalorisation de l’école . Les responsabilités sont partagées .  Espérons qu’une solution honorable sera trouvée également avec les résidents qui sont nos enfants,  toujours grâce au dialogue responsable, devant repenser le fonctionnement  du Ministère de la santé secteur en léthargie depuis des années  , à l’instar du poumon du développement grâce aux es réformes, ceux  du Ministère des Finances et du commerce qui devraient être regroupés pour plus de visibilité et de cohérence.

Par Dr Abderrahmane MEBTOUL, Professeur des Universités, expert international

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