« Nous voulons renforcer la coopération économique et commercial en termes de développement des explorations algériennes hors hydrocarbures. Il s’agit aussi pour nous de faire découvrir et maitriser les mécanismes de fonctionnement du commerce international afin que les produits algériens puissent trouvent des parts de marché importants en termes d’évolution d’exportations de marchandises hors hydrocarbures » a souligné ce mercredi l’ambassadrice du Canada à Alger, Mme Patricia McCullagh, lors de l’ouverture des travaux du Forum algero canadien organisé à Alger sur « le partenariat et l’exportation » par le Forum des chefs d’entreprises (FCE) ; l’agence algérienne du commerce extérieur (ALGEX) en partenariat avec le conseil d’affaires algero canadien.
Faut-il souligner que le point crucial en termes de contrainte majeur qui bloque les exportations algériennes hors hydrocarbures, selon de nombreux experts qui insistent souvent sur la séparation des deux fonctions bien distinctes, « être producteur et exportateur, c’est totalement différents », soutiennent-ils souvent lors des journées de formation organisées par ALGEX ou par la chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI). Au niveau de la caisse algérienne de garantie des exportations (CAGEX) souvent méconnue par les producteurs, la question de formation et de la promotion des sociétés commerciales « Import –Export », les responsables soutiennent également la même revendication pour favoriser le développement des exportations vers le marché international.
Mme Patricia McCullagh, nouvelle ambassadrice à Alger depuis septembre 2017 a également insisté sur les échanges commerciaux algero-canadien qui sont en deçà, dit-elle, des potentialités existantes dans les deux pays. L’Algérie représente, poursuit-elle, le premier pays commercial en Afrique avec 422 millions de dollars d’importations canadiennes et 2,3 milliards de dollars d’exportations algériennes vers le canada.