Apres le forum d’affaires Algéro-français organisé à Alger le 7 février dernier, l’Agence nationale de promotion du commerce extérieur (ALGEX) et le Conseil de développement Canada Algérie (CDCA) en association avec le Forum des Chefs d’Entreprises (FCE), organisent le forum Algéro-canadien « les affaires, partenariat, l’export» , le 21 février au siège d’ALGEX, selon le secrétaire général d’ALGEX, Hocine Boubtina, rencontré en marge de la journée d’information sur les potentialités d’exportations algériennes d’agrumes vers les pays du Golf.
A travers ce Forum Algéro-Canadien sur le partenariat et les exportations, ALGEX et le CDCA visent, soutiennent-ils, à faciliter et développer, les relations d’affaires et les flux commerciaux entre les communautés d’affaires des deux pays et à créer une dynamique pour de nouvelles opportunités de partenariat entre les entreprises algériennes et canadiennes.
Selon ces organisateurs, cet événement se veut par ailleurs une occasion de « faire connaître aux exportateurs algériens les outils disponibles pour développer les opportunités d’exportation vers les marchés internationaux ». Tout comme ils insistent sur l’emergence d’un partenariat commercial, industriel et le transfert de technologie entre le Canada et l’Algérie et créer par la même « un réseau d’affaires et de commerce entre les communautés d’affaires des deux pays ».
Cette rencontre professionnelle entre les hommes d’affaires algériens et canadiens vise en outre la promotion des produits algériens, les avantages du partenariat et les opportunités d’investissement que présente l’Algérie. Il y a lieu de noter que les dernières statistiques sur les échanges commerciaux entre le Canada et l’Algérie donnent un bilan positif de près de 3 milliards de dollars canadiens à cette dernière. L’Algérie a exporté pour 3.350 milliards de dollars canadiens vers le pays de l’érable en 2013, selon Industrie Canada et en a importé pour près de 370 millions de dollars. Mais l’Algérie veut plus d’investissements canadiens dans divers secteurs énergétiques et surtout hors hydrocarbures. Or selon les experts le marché algérien est souvent méconnu à l’étranger du fait d’insuffisance de communications, estiment-ils, de la part des autorités algériennes concernées. D’où le redéploiement prochain d’Algex et de la banque d’Algérie dans certains européens et africains en vue de favoriser les exportations algériennes hors hydrocarbures.