Professeur des Universités, expert international Dr Abderrahmane MEBTOUL
Le cours du Brent a été coté la matinée du 12 janvier 2018 à 69,12 dollars le Brent et à 63,45 dollars le Wit. Le dernier rapport de la banque mondiale a revu à la hausse du taux de croissance Algérie mais toujours tiré par la dépense publique via le financement non conventionnel avec le risque d’un processus inflationniste car les infrastructures ne sont qu’un moyen transitoire de développement, la croissance durable devant être tirée par les entreprises concurrentielles.
Depuis plusieurs décennies l’économie algérienne est tributaire de la rente des hydrocarbures et toutes les lois de finances reposent sur l’évolution du cours du pétrole. Or depuis la mi 2014 avec la chute des cours la balance commerciale et la balance des paiements connaissent de vives tensions, devant être réaliste étant fini un cours entre 80/100 dollars le baril.
L’Algérie dont le quota OPEP est de 1,2 millions de barils jour auquel il faut soustraire les 50.000 barils de réduction doit être surtout attentive au cours du gaz qui représente plus de 33% des recettes de Sonatrach et dont les contrats à moyen et long terme dans leur majorité expirent entre 2018/2019.
Or il y a entrée massive de nouveaux producteurs sur le marché mondial et le cours le le 10/01/2018 est de 2,92 dollars le MBTU, une baise de plus de 30% par rapport à l’année précédente.
Cette présente contribution es tune synthèse sur ce sujet –de différents interviews à Radio Algérie Internationale 10/01/2018- débat 13/11/2017-radio algérienne publique chaine 3 – interview à la télévision internationale Paris France Africa24 le 13/11/2017 et contribution Mena/Forum diffusion internationale Amérique-Europe-Asie-Afrique Moyen Orient- –Londres/Bruxelles – 11 et 13 novembre 2017- by Dr A. Mebtoul « Urgency of a strategic vision articulating the functions of the State, Local Authorities and the Market »